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Il revient avec un dixième album, à la fois iconoclaste et moderne, avec les participations exceptionnelles de Lomepal, Angèle, Chilly Gonzales, Gérard Depardieu, Camille, Dominique A, Oxmo Puccino, Léa Seydoux... Le cinéma l'a consacré, avec un César en 2018, à la musique maintenant d'embrayer. Il est temps.

Il y a bien sûr Danser encore, la chanson éponyme de cet EP, hautement contagieuse, que des gens ont repris partout en France et au-delà, lors de flashmobs ou de rassemblements pour défendre la culture et le lien social. Une chanson dans laquelle HK se montre fidèle à lui-même, joyeusement irrévérencieux, réfutant l'étiquette de "non essentiel" avec la verve poétique qu'on lui connait depuis toujours, défendant l'idée que la musique peut aider à soigner les coeurs et les âmes et qu'en temps d'épidémie, ce n'est pas rien. Car oui, il y a quelque chose dans ce disque qui nous parle d'un autre demain, fraternel et apaisé. Son titre aurait presque pu être "Rêver encore". C'est d'ailleurs par un rêve que le disque se termine, quand HK nous chante "Toi et moi, ma liberté", retrouvailles improbables au soir d'une grande tempête. Pour cet EP, aux côtés de ses compagnons Saltimbanks historiques, HK s'est entouré de nouveaux ami.e.s musicien.e.s, une belle équipe qui maîtrise l'art du swing, dans la tradition des artistes de rue et du chapeau qui tourne ; ou quand violon, guitares, accordéon, sax et trombone nous font nous lever de nos chaises et nous communiquent une irrésistible envie de... "Danser encore" !

La québecoise nous offre un album émouvant, élégant et d'une sincérité brute, comme elle en a le secret, à l'instar du premier single, Attrape pas froid, ballade à l'écriture ciselée.

"Je chante parce que j'écris des paroles. Sans l'écriture, l'envie de chanter ne me serait pas venue, ne m'aurait pas détourné de la musique instrumentale que je pratiquais exclusivement, depuis le début. Mais bon. La situation que nous traversons depuis mars 2020 m'a totalement coupé la chique. J'ai réuni un instrumentarium de rêve. Mon piano Una Corda au son si particulier, mes guitares, basses, percussions, synthétiseurs rouillés, et autres trouvailles que j'accumule depuis des années; et je me suis installé dans la plus belle pièce parisienne dédiée à l'enregistrement : le studio Ferber. c'est allé très vite. C'était l'idée : trois jours seulement, pour ne pas avoir le temps d'entrer dans les détails. Orage, amour, vie, mort, ou virus... je vois aujourd'hui mille façons d'interpréter cela, mais je profite de ce pouvoir qu'a la musique instrumentale de laisser toute liberté à l'interprétation, pour ne pas vous contraindre avec une vision trop précise des choses. Puis ce dessin très ensoleillé que j'ai fait l'été dernier depuis la terrasse d'une maison adossée au Stromboli m'a semblé dire la même chose : Premier plan cactus piquants, soleil écrasant, ombre fantomatique, porte donnant sur un intérieur sombre et incertain. Second plan bougainvilliers en fleurs et autres végétaux luxuriants, horizon, la mer, l'infini, le bleu. Happy End." Albin De La Simone

Après 200 000 albums vendus de Bruxelles, BDA annonce son grand retour avec cet album ambitieux, écrit et enregistré entre Tarbes et Bruxelles. Les 11 nouveaux titres mixés par Lionel Capouillez (Stromae) affichent clairement une volonté artistique d'évoluer vers un son électro-pop très actuel. Une attention particulière a été apportée à l'écriture par Sylvain Duthu, qui signe là ses meilleurs textes. Des surprises attendent les auditeurs comme le titre Allez reste, coécrit avec Vianney...